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Le Commissaire Général de l’OBR a effectué une visite sur terrain dans le quartier asiatique et aux alentours de l’ex Marché central de Bujumbura ce lundi 15 Septembre 2025. L’objectif étant de s’enquérir de l’état des lieux de l’Usage de la Machine à Facturation Electronique, se rendant ainsi sur certains endroits où des échoppes ont été fermées suite à certaines irrégularités quant à l’utilisation de la Machine à Facturation Electronique.
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Le Commissaire Général de l’OBR a animé le jeudi 12 janvier 2017 un café de presse comme d’habitude à la fin de chaque trimestre. Il a rassuré que l’OBR pourra attendre l’objectif lui assigné par le gouvernement cette année.
« Bien sûr que oui, nous espérons que nous attendrons l’objectif des recettes pour l’année 2017 que le gouvernement nous a assigné. Nous comptons sur la détermination de nos employés, et les conditions sécuritaires favorables à la reprise économique », a déclaré Leonard Sentore, Commissaire Général de l’OBR, en répondant à une question d’un journaliste qui voulait savoir sur quoi l’OBR fonde son optimisme pour croire qu’il atteindra son objectif lors du café de presse à Bujumbura. Il était question de présenter les réalisations de l’année 2016, et présenter les perspectives de 2017.
Le rapport présenté à cette occasion montre qu’en chiffres cumulés, les recettes collectées par l’OBR au cours de l’année 2016 s’élèvent à 637,45 milliards de FBU ; des chiffres qui dépassent les prévisions (596,25 milliards de FBU) de 41,20 milliards de FBU, soit un surplus de 6,91 %.
Selon le Commissaire général de l’OBR, la loi budgétaire du gouvernement pour l’exercice 2017 renferme des innovations qui militent pour l’élargissement de l’assiette fiscale, et partant de l’atteinte de l’objectif des 720,2 milliards de recettes assigné à l’OBR. C’est entre autres le rapatriement de l’impôt locatif à la fiscalité nationale alors que la loi précédente donnait ces recettes aux communes ou à la mairie qui n’avaient pas de moyens suffisants pour maximiser ces recettes. « La loi prévoit que 60% des recettes collectées sur l’Impôt locatif reviendront aux communes, tandis que 40% seront reversés au Trésor Public. », a précisé Léonard Sentore. C’est aussi les ventes aux enchères des biens du domaine privé de l’Etat qui sont désormais du ressort de l’Office Burundais des Recettes, et bien d’autres changements.
Le Porte-parole du Ministère des Finances, du budget et de la privatisation Désiré Musharitse qui prenait part à ce rendez-vous avec la presse a indiqué que la croissance économique attendue au Burundi en 2017 est de 2,9%, et celle des recettes de 10% ; des objectifs atteignables selon lui.
Les journalistes ont voulu savoir la cause du vide remarquable dans le parking des véhicules importés au Port de Bujumbura, « un signe de régression des importations des véhicules ? », ont-ils demandé. Le Commissaire Général a signalé que désormais, le Port de Bujumbura n’est plus le seul bureau de dédouanement des véhicules importés, les véhicules étant dédouanés à partir du Port de Dar-Es-Salaam dans le cadre de la facilitation des affaires, et que les importateurs ont des options à leur portée.
Les principales questions des journalistes tournaient autour de la hausse des prix et son incidence sur les recettes, la concurrence, le commerce ambulent, la lutte contre la corruption et de la stratégie à adopter pour élargir l’assiette fiscale.