Les Agences Gouvernementales impliquées dans le commerce transfrontalier appelées à la coopération pour la réussite du Programme d’Opérateurs Economiques Agrées (OEA)

Office Burundais des Recettes

« Je suis fier de contribuer à la construction du Burundi »

Jeudi 29 juin 2023, l’Office Burundais des Recettes (OBR), avec l’appui de TradeMark Africa, a organisé une réunion à Bujumbura avec toutes les agences gouvernementales impliquées dans le Commerce Transfrontalier. Cette réunion avait pour objectif de créer un cadre de coopération et d’échange entre les Institutions Gouvernementales impliquées dans le Commerce Transfrontalier en vue de faciliter les opérateurs économiques dans leurs opérations d’importation et d’exportation.

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Le Coordinateur Régional du Projet OEA dans l’EAC explique aux participants l’historique du Programme

En ce qui concerne l’accréditation au Programme d’OEA, Mr Martin Ojoke, le Coordinateur Régional du Programme OEA dans la Communauté de l’Afrique de l’Est précise que « tout opérateur Economique, qu’il soit grand ou petit (selon son capital ou son chiffre d’affaires), a le droit de demander d’adhérer au Programme d’Opérateurs Economiques Agréés. » Et d’ajouter que l’adhésion ou la démission à ce programme n’est qu’un choix de l’opérateur économique.

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Mr Martin Ojoke, Coordinateur Régional du Programme OEA dans la Communauté de l’Afrique de l’Est

Concernant l’appropriation de ce programme par les opérateurs économiques, “à l’heure actuelle, 22 importateurs/exportateurs, propriétaires d’entrepôts sous douanes et hommes d’affaires de différents domaines ont déjà adhéré à ce programme au Burundi », mentionne Madame Consolée Uwajeneza, Chef de Service Programmes à la Douane Burundaise et Coordonnatrice Nationale du programme OEA.

Elle ajoute que le Département en charge des Programmes de Facilitation à la Douane a pour rôle d’accompagner tout opérateur économique qui souhaite être accrédité comme une OEA.

Tout opérateur économique ayant l’envie d’adhérer à ce programme, doit remplir une fiche d’identification qu’il retire à la Direction des Programmes à l’OBR. Après, l’OBR envoie une équipe de vérificateurs sur terrain pour se rassurer que les informations mentionnées sur le formulaire d’identification sont correctes. Cette étape est suivie par le dépouillement ou l’analyse du risque et un rapport est transmis au Commissaire des douanes qui soumet à son tour le nom de l’entreprise aux autres Administrations Fiscales de la communauté pour approbation puisqu’un opérateur économique peut être conforme dans tel pays sans l’être dans d’autres pays membre de l’EAC. Le nom de l’entreprise récipiendaire est alors envoyé au Secrétariat de l’EAC qui, à son tour, lui attribue un numéro d’identification propre et unique et un certificat qui lui permettent d’être reconnue et de bénéficier des avantages dans n’importe quel pays de la Communauté sous l’instruction reçue du Secrétariat de la Communauté Est -Africaine.

“Les principaux critères que l’on considère pour accréditer un opérateur économique en tant qu’OEA sont entre autres, les mesures de sécurité de l’entreprise, la sécurité des cargaisons, la sécurité des documents, le système de contrôle interne pour la gestion comptable et logistique, la fiabilité financière de l’entreprise pour conduire ses affaires, et enfin, la conformité de l’entreprise avec la douane ”, insiste le Coordinateur Régional du Programme OEA.

Quant aux avantages d’adhérer au Programme OEA, “l’entreprise gagne la confiance non seulement auprès des douanes, mais également auprès des autres opérateurs économiques, concurrents et fournisseurs des pays dans lesquels il réalise ses affaires. En plus, ses marchandises et ses doléances ont la priorité de traitement et par conséquent, il gagne du temps et de l’argent.” renchérit M. Martin.

A l’issue de cette réunion nationale, “les avis et considérations qui auront été soumis seront analysés dans une réunion régionale en même temps que ceux qui auront été collectés dans les autres pays de l’EAC. Cela permettra enfin de trouver des critères identiques qui facilitent les opérateurs économiques de toute la Communauté dans les douanes et au sein des autres agences », conclut Mr Ojoke.