Les jeunes sont mobilisés pour collaborer avec l’OBR dans la collecte des recettes publiques

Office Burundais des Recettes

« Je suis fier de contribuer à la construction du Burundi »

L’ouverture des activités des Clubs scolaires « Amis du fisc » aux Lycées Communaux de Buganda et Musigati et au Lycée Rusagara des provinces Bubanza et Cibitoke a eu lieu respectivement en dates du 6, 7 et 8 février 2024. Ces localités se trouvant sur une zone à risque de fraude et contrebande car frontalières avec la RDC et le Rwanda, les élèves ont été appelés à apporter leur appui dans la dénonciation de la fraude et la contrebande ; « Personne ne devrait tolérer ceux qui font ces pratiques car ils volent tous les citoyens et ne font que ruiner la richesse commune. » explique M. Cyprien Ntibahanuza, chargé de l’éducation des Contribuables et délégué de l’OBR.

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Cyprien Ntibahanuza, chargé de l’éducation des Contribuables et délégué de l’OBR

« Personne n’est au-dessus de la loi et n’est autorisée à faire la fraude et/ou la contrebande. Ceci pour dire que la sécurité des dénonciateurs est garantie à tous les niveaux », rassure M. Ntibahanuza au moment où les élèves craignent de subir des harcèlements au cas où ils dénoncent des cas de fraude ou contrebande. Il ajoute ici d’autres bienfaits de la lutte contre la fraude et la contrebande comme le fait de protéger le pays contre des produits prohibés ou nuisibles à la santé ou à la sécurité, tel que des médicaments périmés ou qui ne remplissent pas les normes.

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Les élèves du Lycée Communal Buganda en train de suivre les exposés sur le civisme fiscal.

Des réponses satisfaisantes ont été fournies à toutes les questions soulevées par les élèves : « l’OBR étant la seule institution gouvernementale chargée de la collecte des recettes, ne perçoit pas la taxe ou l’impôt journalièrement. L’impôt ou la taxe est mensuel, trimestriel, ou annuel. Seules les communes perçoivent par jour les taxes leur cédées par l’Etat. En plus l’OBR ne perçoit pas l’impôt ou la taxe sur le capital, mais proportionnellement au bénéfice réalisé. », éclaircit M Cyprien face à l’inquiétude que le capital pourrait s’épuiser en payant la taxe et l’impôt surtout pour le cas des petits et micros contribuables.