Stimuler et soutenir la croissance du secteur privé en encourageant l'exportation sont à la base de la mise sur pied du projet « UGUSHORA » piloté par Trade Mark Africa à travers l'appui financier des Pays-Bas.
Dans un atelier conjointement organisé ce jeudi 17 avril 2025 à l'Hôtel Roca Golf par l'Office Burundais des Recettes et Trade Mark Africa, il a été constaté que la digitalisation des services pour bien arranger les procédures d'exportation est un impératif pour arriver aux résultats escomptés.
Lesquels résultats étant entre autres la diversification économique et le développement durable comme le souligne Trade Mark Africa. La mise sur pied d'un guichet unique électronique permet ainsi l'automatisation des procédures et partant, la rapidité des procédures liées à l’exportation. Ce projet UGUSHORA qui s'étale sur deux ans, de janvier 2024 jusqu'en 2026 se concentre sur des chaines de valeur spécifiques en s'attaquant aux contraintes majeurs telles les barrières non tarifaires, en promouvant des mesures de facilitation des échanges comme l’a évoqué Christian Nibasumba, le Directeur-pays de Trade Mark Africa. Ce projet ambitieux vise l'harmonisation des initiatives du secteur privé et un environnement commercial favorable, en s'alignant sur les politiques et stratégies de développement du gouvernement, a renchéri Christian NIBASUMBA
Vue d'ensemble lors des échanges
Les priorités des procédures en matière d’exportation ont retenu l’attention des participants à l’atelier. Pour les exportateurs, il y a chaque fois un besoin d’un Certificat phytosanitaire délivré par le ministère ayant l’agriculture et l’élevage dans ses attributions. Le second besoin étant le Code Exportateur fourni par le ministère du commerce. Un troisième document des plus importants étant l’attestation de non redevabilité d’une durabilité de trois mois. Celle-ci est délivrée par l’Office Burundais des Recettes. Il y a enfin nécessité d’un Certificat d’Origine si l’exportation s’opère en dehors des pays membres de l’EAC. Comme défi à relever, tous les participants convergent sur une chose : « mettre sur pieds un cadre permettant la rapidité dans l’octroi de ces documents ».
Cet atelier d'échanges aura vu la participation des agences gouvernementales impliquées dans les procédures d’exportation. C’est notamment la BRB, l’Agence de développent du Burundi « ADB », le Bureau Burundais de normalisation et de contrôle de la qualité « BBN », le ministère du commerce, le ministère de l’Agriculture, la Chambre Fédérale de Commerce et d'Industrie du Burundi "CFCIB " sans oublier les Exportateurs comme l'OTB et l'ODECA.
Photo de famille des participants