L’OBR continue de déployer des efforts à renforcer le civisme fiscal chez les jeunes

Office Burundais des Recettes

« Je suis fier de contribuer à la construction du Burundi »

L’Office Burundais des Recettes poursuit des séances de sensibilisation de la jeunesse au civisme fiscal et d’information de celle-ci sur les missions de l’OBR surtout la douane. Ce vendredi 18 avril 2025, C’était le tour des étudiants membres du Club Statistique de l’Université du Lac Tanganyika basée à Bujumbura.

 

Photo 1 copy copy copyVue des participants à la séance

En effet, « parmi tant d’autres missions, la douane est chargée de protéger la société en empêchant que des produits nuisibles entrent dans le pays et en veillant pour que la production intérieure du pays ne soit pas vendue à l’extérieur du pays alors que le pays en a besoin », a martelé Willy Citeretse, cadre de l’OBR chargé de l’éducation des contribuables, dans son exposé sur le Rôle de la Douane.

Ainsi donc, « la douane burundaise est un outil de gestion de la chaine logistique internationale, de collecte des recettes et de facilitation du commerce », a ajouté M Citeretse.

Il faudra noter que « les missions de la douane prennent essence dans les réglementations fixées par l’Organisation Mondiale du Commerce OMC qui prône un commerce équitable où tous les pays accèdent sur un marché avec les mêmes avantages, chacun recevant les facilités qui lui conviennent selon les accords régionaux, bilatéraux et ou multilatéraux qu’il a signés et ratifiés », a-t-il renchéri.

Photo 2.jpg Willy expliquant aux étudiants les missions de la douane

En réponse aux questions de cette jeunesse qui ont été essentiellement de savoir si l’OMC concerne tous les pays du monde, le pays privilégié dans l’application du principe de la Nation la Plus Favorisée entre le pays importateur et le pays exportateur au cours du processus de dédouanement, ce qu’un pays gagne en signant un accord commercial avec un pays largement exportateur alors que le premier n’est que généralement importateur, comment on considère un importateur/exportateur résident et le non résident, ce que l’OBR prévoie de faire pour stimuler les contribuables à s’investir beaucoup plus dans l’exportation que dans l’importation, puisque selon ces étudiants, les statistiques montrent une minime quantité des exportations du Burundi.

 M Willy leur a expliqué par exemple que « dans le processus de dédouanement, on considère la marchandise et non la personne importateur ou exportateur. Que l’agent commercial (importateur ou exportateur) réside au Burundi ou pas, ses marchandises remplissant les conditions et les normes exigées à la douane sont prises de la même façon ».

L’on notera que « l’OBR l’a jugé utile que ces étudiants considérés comme la racine du développement du pays reçoivent des notions sur la fiscalité et sur les procédures fiscales et douanières dans le but de compléter les notions théoriques qu’ils apprennent en classe, les aider dans l’élaboration de leurs rapports de statistiques surtout en rapport avec le commerce extérieur et les préparer à devenir de futures contribuables ou fiscalistes avertis,» a conclu M Cyprien Ntibahanuza, Chef du Service aux contribuables et Education dans son mot de clôture de la session.

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