L’EQUIPE DE DIRECTION DE L’OBR INVITEE A UNE CONFERENCE D’EXPERTS SUR L’IMPOT A LONDRES

Office Burundais des Recettes

« Je suis fier de contribuer à la construction du Burundi »

LogoOBRL’Institut de recherche en Afrique « Africa Research Institute (ARI) » annonce qu’il accueillera l’Office Burundais des Recettes (OBR) à une conférence d’experts dédiée à l’impôt en Afrique. L’événement se tiendra le mardi 15 octobre à Londres, et sera marqué par la présentation par l’ARI de la publication intitulée « POUR L’ETAT ET LE CITOYEN : REFORMER L’ADMINISTRATION FISCALE AU BURUNDI » http://www.africaresearchinstitute.org/blog/tax-issues-in-burundi/

Les auteurs de ce document qui sont : Kieran Holmes (Commissaire Général, OBR), Domitien Ndihokubwayo (Commissaire Général adjoint et Commissaire des douanes et accises) et Chantal Ruvakubusa (Commissaire des taxes internes et des Recettes non-fiscales), s’attacheront à souligner les accomplissements de l’OBR depuis trois ans.

Des diplomates, parlementaires britanniques, experts académiques, experts fiscaux, journalistes, les représentants des bailleurs des fonds et du secteur privé prendront part à la conférence-débat, en se focalisant sur les enseignements tirés de l’expérience burundaise en matière de réforme de l’administration fiscale.

Edward Paice, Directeur de « Africa Research Institute » a déclaré : « nous sommes très heureux d’accueillir l’équipe de l’OBR à Londres. Les progrès de l’OBR sont remarquables au vu du contexte qui a été le sien, et cela aura un retentissement important pour l’administration fiscale d’autres pays d’Afrique en situation de post-conflit. Nous nous réjouissons à l’idée d’un dialogue honnête et constructif entre experts,».

Requêtes médias :

Edward Paice, Directeur, Africa Research Institute (44) 207 222 4006

A l’attention des rédacteurs :

L’impôt figure en tête de l’ordre du jour pour l’Afrique. Au niveau international, des groupes de plaidoyer et le G8 en appellent à de plus amples efforts destinés à circonscrire l’évasion et l’optimisation fiscales des firmes multinationales. Cependant, dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne, une campagne similaire – et peut-être plus pressante encore – est menée en vue d’améliorer la capacité de l’Etat à lever des impôts nationaux.

En 2009, en dépit de perspectives peu réjouissantes, le gouvernement burundais a mis en œuvre un certain nombre de mesures destinées à améliorer sa gestion des finances. Parmi celles-ci figurait la création de l’Office Burundais des Recettes, une nouvelle autorité fiscale semi-autonome. En 2012, les revenus fiscaux furent supérieurs de 75% à ceux de 2009, soit une augmentation réelle de 25%. Le ratio impôt/PIB progressa ainsi de 13,8% en 2009 à 16,7%.

Dans ce rapport, la Direction de l’OBR décrit en détail la manière dont la collecte et l’administration fiscale ont pu réformer le Burundi. Leur compte-rendu souligne les actions entreprises pour endiguer la corruption, parfaire ses services, mettre en œuvre des réformes législatives et élargir l’assiette fiscale. Les auteurs rendent compte honnêtement des difficultés auxquelles l’OBR fait face. Entre autres, les exonérations fiscales demeurent trop élevées et le coût lié à l’imposition du secteur informel surpasse quelque bénéfice fiscal qu’on puisse en tirer. Le succès continu d’une autorité fiscale efficace dépend du contexte fiscal et législatif ainsi que du climat des affaires.